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Mon coeur a dit
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Mon coeur a dit
14 avril 2016

J'avais oublié que JE savais...

     Comme un vieux souvenir qui nous revient soudainement en mémoire. Un vieux souvenir que l’on aurait oublié et qui subitement nous revient, on ne sait comment, grâce à une odeur, un mot, une image, une rencontre ou je ne sais quoi d’autre…Un vieux souvenir ; on ne comprend d’ailleurs pas comment on a pu l’oublier si longtemps mais il revient tout à coup.

J’avais oublié que JE savais, j’avais oublié le temps d’un instant, le temps de quelques années de vie humaine, mais je me rappelle maintenant, je me souviens…

     Naître dans une famille, apprendre les valeurs que notre entourage nous enseigne, leurs croyances et commencer à bâtir nos « fondations »… Vivre des expériences, ressentir des émotions, connaître des blessures, ressentir des peurs, devenir une personne, une personnalité et croire alors qu’elle est tout ce que l’on est.

Penser et croire que nous ne sommes que nos croyances ou celles que les autres nous ont apprises, croire que nous ne sommes que nos peurs, croire que nous ne sommes que notre statut social, croire que nous ne sommes que notre apparence serait peut-être le risque de ne jamais se souvenir…

Je me sens parfois comme une « observatrice » du monde dans lequel je vis, du monde dans lequel nous vivons ; un monde qui bien souvent me semble étranger.

 Echanger avec les autres, qu’ils soient mes proches, des « inconnus », des personnes que j’accompagne chaque jour et qui arrivent au terme de cette vie, et ressentir bien souvent et tellement fort leur mal être. Le mal être que certains tentent de « déguiser », que certains tentent de combler peut être. Mais le ressentir si fort. M’être demandé si souvent pourquoi autour de moi les gens allaient mal, pourquoi j’étais parfois le témoin d’actes si dramatiques. Et me sentir tellement impuissante… Me demander comment je pourrai faire en sorte qu’ils soient heureux de vivre. Moi, avec cette « casquette » que j’ai porté si longtemps, celle de « sauveur du monde ».

Aïe, quel dégât… Je me suis épuisée, je me suis malmenée et surtout je me suis perdue. Mais cette période de ma vie, était sans doute juste et nécessaire pour me souvenir ce que je suis. Bien sûr, la Vie m’a forcément donné des coups de pouce pour mettre sur mon chemin ceux qui m’aideraient à me le rappeler. Même si ces rencontres, ces retrouvailles n’ont pas toujours été faciles et qu’elles  m’ont bousculée si fortement que je me sentais encore plus perdue que je ne l’étais. Mais encore une fois, c’était nécessaire pour avancer.

J’ai lâché ma « casquette » qui m’empêchait de lever la tête et de voir au loin et j’ai compris.

Donner à ceux qui croisent mon chemin, ce que j’ai à offrir.

Refuser de répondre par la colère, la haine, le jugement face à ce qui se passe dans notre monde. Et plutôt choisir d’envoyer de la lumière à ceux qui en ont besoin. J’aime comme je le dis souvent, ressentir ce soleil dans mon cœur. Offrir à celui qui en a besoin un petit rayon de soleil, à mon niveau à moi car je sais que chacun a un soleil dans son cœur mais qu’il lui est parfois difficile de « percer » à travers les nuages.

Je crois que ce que l’on envoie, que ce soit en parole, en acte, en présence ou en pensée aux autres, au monde ; on se l’envoie avant tout à soi. Et ce qui est également vrai pour le contraire, pour tout ce qu'il y de négatif.

Ce que j’écris peut je pense tellement paraître banal, utopique. Peut-être vous direz-vous que je vis dans le monde des « bisounours ». Et peut-être que vous aurez raison de le penser. Je ne sais pas. En tous les cas, chacun a le droit, est libre de penser comme il est bon pour lui et comme son cœur le lui dit. Quoi qu’il en soit, encore une fois, chacun est maître de Soi et chez Soi. Chacun avance à son rythme et avec ses propres expériences sur le chemin de sa vie. Chacun en est là ou il doit en être tout simplement.

      Bien souvent, nous cherchons autour de nous ce qui peut nous donner du bonheur, de la joie, du plaisir, du bien-être. Ce peut-être en se faisant plaisir en achetant une nouvelle voiture, un nouveau vêtement… On se dit qui si on s’achète ceci ou cela, on se sentira vraiment mieux. Et c’est le cas. Mais ça ne dure pas…Alors, on va vouloir autre chose qui nous comblerait plus ou différemment. Et ainsi de suite. Pour combien de temps ?

On recherche bien souvent le bonheur alentour. Dans quelque chose ou par quelqu’un. « Si  j’avais un homme ou une femme qui m’aime pour ce que je suis, je serai la plus heureuse, le plus heureux du monde… ». Avant d'esperer trouver quelqu'un qui nous aime pour ce que l'on est, peut-être déjà faudrait-il commencer par se connaitre, savoir soi-même qui l’on est et non ce que l'on croit être et s’aimer?

Le plus difficile est d’aller « plonger » en Soi. Un ami, lors d’une conversation m’avait dit un truc du genre : « on est bien quand on est chez Soi », en joignant ses mains au-dessus de sa tête comme un toit de maison. Bon, j’avais compris ce qu’il me mimait mais pas réellement compris le message qu’il m’envoyait à l’époque.

Aujourd’hui, je sais. Rentrer chez Soi, on est bien chez Soi. Dans notre maison intérieure. C’est si difficile parfois, tellement nous pouvons être « happés » par l’extérieur. Mais pourtant, je sais maintenant que l’endroit où se trouvent le bonheur, la joie, la paix, les réponses est dans notre maison intérieure, bien au chaud.

Rentrer chez Soi demande beaucoup. Tout d’abord, se regarder, mais se regarder avec bienveillance… Si le jugement des autres peut nous faire souffrir, je crois que le jugement que l’on porte sur soi-même est encore plus douloureux. Alors oui, se regarder avec bienveillance. Avec bienveillance ne veut pas dire se voiler la face.

Mais essayer de reconnaitre en nous ces deux « parties » si je puis dire.

La première partie étant celle de l’égo, la personnalité, le mental (peu importe le nom qu’on lui donne) et la seconde étant celle du cœur, de l’âme, du Soi profond.

Reconnaitre ces deux parties qui « cohabitent » même si cette cohabitation est parfois très dure à vivre. Cela peut aider à comprendre nos comportements, nos réactions et à les accepter aussi. J’insiste sur le fait ne pas se juger. A partir du moment où l’on commence à se juger, alors cela laisse une porte ouverte au jugement des autres ; c’est ce que je crois mais ça n’engage que moi bien sûr.

Commencer à respecter et à accepter ce qui fait ce que nous sommes, nous libère certainement et nous permet d’avancer. Chacun à son rythme et avec ce qu’il doit expérimenter.

J’ai ce mot en tête : « ignorance ».

Sans qu’il ne soit péjoratif, je crois que c’est l’ignorance de notre véritable nature, de notre essence qui mène les gens à tant de mal être.

Si vous êtes arrivés jusqu’à la fin de mon article, alors c’est que peut-être mes mots vous auront parlé.

J’avais envie d’envoyer un petit rayon de soleil au travers de mes mots à celui qui avait envie de l’accueillir dans son cœur. I l n’y a jamais de hasard…

Je vous souhaite qu’à votre tour, ce souvenir, pas si ancien, de ce que vous êtes au plus profond de vous, c’est-à-dire l’Amour,  vous revienne en mémoire.

J’espère du plus profond de mon âme qu’à votre tour vous vous souviendrez…

 

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